- Bienveillance -

Neurosciences affectives et sociales chez l'enfant

Il y a 3 ou 4 ans ans j'ai eu une conférence extrêmement intéressante m'éclairant sur le fonctionnement du cerveau de l'enfant. Cette conférence m'a ouvert les yeux sur certaines de leurs réactions, sur la gestion (très difficile voir impossible) de leurs émotions, et sur la bienveillance primordiale que nous devons avoir avec eux.

Voici le compte-rendu (qui rejoint, sur certains points, les deux livres que j'ai lu pendant ma grossesse [Voir l'article "Pour une enfance heureuse" et "Au cœur des émotions de l'enfant"]).


Les neurosciences affectives et sociales sont liée :

 

- aux émotions

 

- aux sentiments

 

- aux capacités relationnelles

 

C’est l’étude de ce qu’il se passe dans le cerveau quand on ressent, quand on est en interaction.

 

 

 

Rebecca Waller : études sur les éducations punitives et sévères.

 

Cerveau de l’enfant très fragile et malléable.

 

Une grande partie du cerveau est dévolue aux relations sociales.

 

 

 

L’environnement social, affectif agit directement et en profondeur sur le cerveau de façon globale : cerveau cognitif et cerveau affectif.

 

Modifie les synapses, l’expression de certains gênes…

 

 

 

Jusqu’à 5 ans : pas capable de gérer ses émotions. Tempêtes émotionnelles.

 

 

 

Expression des émotions est très important ! à savoir dire « je suis joyeux, triste… »

 

Parler des émotions renforce sa sociabilité naturelle.

 

La relation « idéale » pour une évolution optimale du cerveau : empathique, soutenante, aimante.

 

 

 

Empathie affective : sentir et partager les émotions d’autrui sans être dans la confusion entre soi et les autres.

 

Empathie cognitive : comprendre les émotions et pensées d’autrui.

 

Solitude empathique : prendre soin du bien-être d’autrui.

 

 

 

Sans jugement.

 

 

 

Plus l’enfant vit des expériences d’empathie plus il deviendra sociable et moins il développera d’agressivité.

 

 

 

Les émotions sont une réaction biologique à un évènement extérieur. Adulte il faut savoir les gérer.

 

Ce sont des signaux pour que l’on prenne soin de notre façon de vivre.

 

Souhaits et besoins très profonds satisfaits à émotions agréables.

 

Connexion avec ses émotions très important.

 

Il faut exprimer ses émotions : permet d’apaiser et de réguler le cerveau émotionnel.

 

Quand on réussit à dire « je suis très énervé » tout de suite ça nous apaise, on a moins de stress (des molécules contre le stress se produisent).

 

 

 

Certaines études ont montrées qu’émotion et créativité vont ensemble.

 

 

 

Circuit cérébral des émotions.

 

 

 

L’adulte se contrôle si la situation n’est pas trop dramatique et si le cortex préfrontal fonctionne bien à il nous calme et nous aide à prendre de bonne décision.

 

 

 

Deux façons de faire pour aller mieux :

 

Nommer ce qu’on ressent calme l’amygdale cérébrale, centre de la peur.

 

Réévaluer la situation modifie les circuits neuronaux et l’impact émotionnel.

 

 

 

Communication non violente : parler de façon empathique, bienveillante.

 

Marshall ROSENBERG : Les mots ont des fenêtres ou des murs – Edition La découverte

 

www.cnvformations.fr

 

 

 

cerveau archaïque : en commun avec le poisson, pour notre survie à on attaque, on fuit ou on accélère.

 

cerveau émotionnel : en commun avec les mammifères

 

cerveau supérieur ou néocortex

 

 

 

Cortex préfrontal : sa maturation dépend de notre entourage.

 

Il faut 25 ans pour avoir un cerveau mature.

 

Développement du cerveau : 5 premières années.

 

L’enfant petit ne peut pas contrôler ses émotions.

 

Tempête émotionnelle : dépassé par ce qui lui arrive à jusqu’à 3-4 ans dû à l’immaturité de son cerveau. Après c’est dû à son entourage.

 

S’ils tapent c’est dû à l’immaturité du cerveau jusqu’à 3-4 ans. C’est dû au cerveau archaïque. Ce n’est pas de la méchanceté intrinsèque.

 

 

 

La partie du cerveau qui contrôle les impulsions, les émotions, comment à murir entre 5 et 7 ans en fonction de l’entourage.

 

 

 

Tempête émotionnelle : il faut apaiser. Sinon les molécules de stress agissent sur le cerveau.

 

Il faut que l’enfant se calme un peu, ensuite il faut l’aider à exprimer ses émotions.

 

Il faut l’apaiser en étant calme, sécurisant.

 

Ne pas laisser l’enfant seul. Il faut l’aider pour qu’il aille mieux. Attitude chaleureuse et soutenante.

 

(Mais ne pas céder si ce n’est pas justifier !)

 

Toujours soutenir l’enfant : « je te fais confiance, tu vas apprendre en grandissant » à donner confiance.

 

Ne pas dire « c’est pas bien, c’est pas gentil » mais « ça ne se fait pas ».

 

Ton de voix calme, apaisant, regard compréhensif à La communication non verbale est très importante !

 

 

 

Toujours reconnaître ses erreurs. Si on s’énerve : le dire aux enfants.

 

 

 

Le nouveau-né est une éponge, il comprend tout, ressent tout (ton, regard…).

 

 

 

L’environnement peut changer les gênes.

 

expérience

 

nutrition

 

soin, relation sociale

 

environnement physique (lieu d’habitation : pollution, bruit…)

 

 

 

Le maternage améliore la mémoire et l’apprentissage (hippocampe).

 

il faut prendre soin, câliner, réconforter…

 

Ça agit sur le BDNF (facteur de croissance neuronale) à sécrète de l’ocytocine.

 

Contact doux et respectueux fait mâturer le cerveau des enfants.

 

Simple échange de regard bienveillant c’est déjà positif.

 

Quand on est bienveillant on sécrète soit même de l’ocytocine.

 

Dopamine sécrétée grâce à des contacts doux, respectueux: donne de la motivation !

 

Encourager les efforts.

 

Collaboration, coopération et pas de compétition.

 

 

 

Les neurones miroirs : les enfants nous imitent.

 

 

 

Amygdale (centre de la peur, mature dès la naissance). Les bébés peuvent avoir très peur. Ils stockent inconsciemment des peurs.

 

 

 

Hippocampe : mémoire consciente active dès 3-5 ans.

 

Si la mère soutient et encourage : l’hippocampe se développe.

 

 

 

Stress : cortisol, peut détruire des neurones de l’hippocampe à affaiblie la mémoire.

 

 

 

Maltraitance émotionnelle : rabaisser, critiquer, punir, sentiment d’humiliation, de honte, tout ce qui lui fait peur, l’isoler, le rejeter, l’ignorer….

 

Diminue son cortex orbito-frontal.

 

 

 

Histoires qui font peur très importantes vers 5-6 ans quand ils commencent à gérer leurs peurs. Avant ils n’ont pas les capacités cérébrales pour faire face.

 

 

 

Tracie AFIFI à étude sur les punitions corporelle sur plus de 34 000 personnes.

 

On appelle :

 

« Agression » : quand on frappe un adulte.

 

          « Cruauté » : quand on fait mal à un animal.

 

Mais :

 

         « Education » : gifler, donner une fessée à un enfant.

 

Ce n’est pas normal.

 

 

 

Non Violence Actualité : journal et site internet intéressant.

 

 

 

La méditation de pleine conscience : apaise, aide à se concentrer, meilleur équilibre émotionnel.

 

Eline SNEL : Calme et attentif comme une grenouille

 

(Elle dit que c’est à partir de 5 ans, mais dès 3 ans c’est possible.)

 

 

 

« Si j’aurai su, je serais née en Suède » film de Marion CUERQ

 

Gratuit sur le site internet de l’OVEO (Observatoire de Violence Educative Ordinaire).